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Kirk J. Hinrich
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Dim 12 Nov 2023, 23:59


09.11.2114 — Tokyo — Duplex Hinrich — à la douche !


"Pousse-toi !"

Je fonce dans la cage d'escalier, bourrant tout ce qu'il y a sur mon chemin. Je n'en peux plus d'attendre, il faut que j'y aille. Depuis que nous sommes sortis, je n'ai que ça en tête. C'est viscéral. Quand ces enfoirés de miliciens nous ont déposés et nous ont laissé les codes d'accès du bâtiment, je n'ai pas attendu plus longtemps. Ume ? Rien à foutre d'elle ! Elle va attendre, comme nous l'avons prévu au moment d'accepter notre sort et de sortir de cet enfer dans lequel je nous ai menés.

Le troisième étage, là où se trouve mon Saint-Graal. Je monte les marches quatre à quatre, ne pense plus à rien d'autre, imagine qu'en ouvrant la porte d'entrée, je vais directement tomber dans la salle de bain, dans la douche même. Aucune chance mais je suis en droit de rêver. J'ai tout de même accepté de donner une chance à cette imposteur, alors qu'il n'y a que Tomoko dans mon coeur. Elle prend trop de place. L'autre devra vivre à l'extérieur, c'est comme ça, un point c'est tout. Un étage, puis deux et enfin trois. Je me jette sur le digicode, tape celui que je n'ai cessé de me répéter pour ne pas l'oublier et attendre comme un con devant la porte. Ca y est ! J'entre, que dis-je ? Je fais irruption dans ce logement auquel je ne prête aucune attention. J'ouvre la première porte à ma droite, inintéressant, la deuxième est la bonne. Je m'enferme à double tour dans la salle de bain et me débarrasse de ces vêtements dont la crasse me colle à la peau. Je retire tout et me jette sous l'eau d'abord glaciale. Elle se réchauffe, petit à petit. Un long soupire passe mes lèvres. Bon sang que ça fait du bien ! De l'eau chaude sur le corps. L'impressions d'être lavé, et pas seulement misérablement toiletté à l'eau froide. Mes quelques plaies piquent au contact de l'eau, mais c'est un moindre mal.

Je reste là sans rien faire, les mains à l'arrière du cou. Puis je prends enfin la décision de me laver. J'attrape le gel douche déjà présent à mon arrivée et frotte partout. Je décape tout ! Il faut que ça brille, que ça sente bon ! Les cheveux y passent aussi, il sont collants. Dégueu. Le shampooing est là pour remédier à ce problème. Dès que ça mousse, je me sens encore mieux, c'est une délivrance. J'en profite, reste sous l'eau chaude, noie ces trois semaines de calvaire dans le syphon. Encore un peu. Juste un petit peu. Il y a quelqu'un qui attend de l'autre côté de cette porte. Qu'elle aille au diable ! Sa crasse, elle lui correspond bien. Qu'elle y reste, le temps que je me sente mieux, que je pense à mon épouse, la vraie.

Quand l'eau me devient insupportable, je la coupe, sort et attrape une serviette pliée dans un meuble. La buée a envahi la pièce et le miroir est opaque. Je ne pue plus, c'est la meilleure nouvelle de ces trois dernières semaines. Je fouille les tiroirs, y retrouve tous mes produits cosmétiques, et ceux de l'autre. Mais ça veut dire que... Oh les enfoirés ! Ils ont déménagé toutes mes affaires  ! Ca veut aussi dire mon carton de souvenirs. J'espère que personne ne l'a ouvert ou je vais m'arranger pour casser deux ou trois têtes ! Mais avant ça, me tartiner le visage de crème et de soins après un rasage bien mérité, appliquer des soins pour les cheveux, de la cire. Je me sens encore un peu mieux. Je passe le plus de temps possible dans cette salle de bain, je prolonge mon plaisir et l'attende de Machine. Ce n'est qu'une fois bien propre que je me décide, mais il y a un léger problème. En dehors de mes vieilles fringues qui sentent le fondement, je n'ai rien à me mettre. Emporté par mon besoin de propreté, j'en ai oublié de chercher des vêtements propres. Bon... Eh bien pas le choix, j'y vais à la spartiate. Hop ! Ma serviette autour de la taille après m'être bien séché. Je balance mes fringues sales dans le panier que j'ai repéré. Et zou ! Trois points ! Et cest parti.

Je sors de là comme d'un sauna, la buée s'échappant de la porte autour de moi, à demi nu. Je croise le regard de l'autre et me fend d'une remarque acérée.

"Ne me regarde pas comme ça, il y a encore de l'eau chaude."

Sur ces mots, je file à l'étage où je pense trouver la chambre et des vêtements propre. C'est un peu la disposition classique d'un duplex, et mon instinct ne me trompe pas. Il y a un lit et un dressing immense. Entre mes habits et les siens, mes cartons mais surtout ce monticule de paires de chaussures, il y a effectivement besoin de place. Avant de vérifier le contenu de mes cartons, j'attrape un t-shirt blanc, une chemise vert olive et un pantalon bleu marine. J'associe le tout très rapidement et mets mon nez dans mes cartons. Mes photos, les carnets, tout y est. Je souffle enfin. Quelques minutes à rester devant ces reliques sans rien dire, à me morfondre alors que je viens d'être libéré, lavé et habillé. Quelle vie de merde. Le carnet le plus récemment taché d'encre dans la main et les lunettes sur le nez, je descend m'installer sur la table, ignorant toujours l'aspect de ce nouveau chez-moi. J'ai besoin d'écrire.

"9 novembre 2114

Très chère Tomoko,

Je n'ai pas tenu. Après tout ce que j'ai pu dire, affirmer et vouloir, j'ai craqué. Pendant ces trois semaines j'ai pensé à toi, à Jun, à l'idée de vous rejoindre, puis j'ai pensé à cette personne enfermée avec moi. Elle s'appelle Ume. Nous nous sommes embrassés comme le veut l'Incontestable. J'espère que tu pourras me pardonner pour cet affront fait à notre amour. Je n'ai pas pu me résigner à laisser Mom et Maman seules avec les jumelles, à faire mourir cette inconnue par mon seul égoïsme. J'ai choisi la voie de la faiblesse. Je n'ai même pas le courage de vous rejoindre par mes propres moyens.

Pardonne-moi.

Kirk


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Ume Hinrich
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Mar 05 Déc 2023, 13:13
C'est insupportable. Je n'ai pas d'autres mots, d'autres termes qui puissent définir cet énergumène qui est légalement mon époux. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu pardonner, trouver des excuses, fermer les yeux. Mais après ce que nous venions de vivre,  la fatigue, l'hygiène et l'état psychologique dans lequel nous nous trouvions, j'étais bien incapable de faire preuve de bienveillance. Je gardais néanmoins mon calme, le laissant faire les bourrins dans les escaliers et gardant tout pour moi : j'aurais pu lui dire où était la salle de bain, mais il n'avait qu'à le découvrir par lui-même. Il était ridicule, même de dos de mon point de vue, à fouiller l'appartement à la recherche de ce qu'il désirait.

Un soupir lorsque je posais enfin mon regard sur le salon, lorsque l'ours mal léché s'enfermait dans la salle de bain et que la porte d'entrée se refermait en douceur, mes paupières se fermèrent un instant. Le silence, la chaleur, l'odeur de la pièce me submergeaient. Je prenais conscience de l'espace et me contrefichait du temps. Il y a de ça...presque un mois, Will était là avec moi, dans ce salon à me soutenir. Je me devais lui écrire. Un premier SMS, fragile, quelques mots. Je retenais de me confondre en excuse, je ne devais pas, pas par SMS, je le lui dirais de vive voix, lorsque je pourrais me fondre dans ses bras de soulagement. Dès demain, je serai au travail, il n'y avait que ça qui comptait et uniquement ça qui me redonnait le sourire.

Je retenais quelques larmes, avant d'éteindre mon téléphone et d'aller le mettre à charger. C'était déjà un miracle que même éteint, la batterie ait tenue pendant ses semaines d'incarcération. Mon regard se faufile sur les plantes qui faisaient partie de la décoration et qui n'étaient pas mortes malgré l'absence de soins. Vu que M. Hinrich mettait cent ans sous la douche, ce qui ne m'étonnait guère, je venais m'occuper des plus fragiles m'aidant du petit arrosoir. Alors que je terminais, l'autre aussi, me laissant pantoise devant le spectacle qu'il m'offrait.

J'ignorais s'il s'agissait de dégout, d'envie, d'appréciation ou de désespoir, mais mon regard pouvait être traduit par bien des choses face au phénomène en serviette.

« Monsieur est grand seigneur. »

Il n'y avait pourtant que des mots âpres qui sortaient de ma bouche, posant l'arrosoir et me glissant à mon tour dans la salle de bain. En temps normal, j'aurais trouvé les lieux désagréables : il y avait de la buée, tout était humide et venait se coller directement à la peau et je détestais poser les pieds dans une cabine de douche déjà mouillée. Mais après ces derniers jours, cet inconfort était du grand luxe. Mes vêtements finiraient à la poubelle, hors de question de les garder en souvenir, tandis que je venais à m'adosser contre le mur déjà tiède, profitant de l'eau. Ce qui me prit le plus de temps fut de me démêler les cheveux. C'est chose faite, sortant et enfilant des affaires que j'avais déjà dans mon placard de salle de bain (débardeur et jean clair), que je séchais un minimum mes pointes et que je prenais soin de ma peau. Ouvrant la petite fenêtre pour aérer, je sortais enfin, mon regard se posant sur l'inconnu au milieu du salon, crayon en main.

« Nous avons la journée pour nous organiser. Par quoi souhaites-tu commencer ? »

Inutile de mettre des gants, tant que je n'aurais pas dormi, je ne serais sûrement pas la plus apte à faire preuve de douceur. Le méritait-il seulement ? Je me questionnais de nouveau sur ce que l'Incontestable m'offrait. Je croyais au système, mais avec un tel homme, je me demandais.

« Tu veux de l'aide pour tes affaires ? Et il va falloir faire quelques courses...sans oublier les obligations maritales, journalière, dorénavant. »

Je le laisse finir ce qu'il trafique dans son carnet, je le laisse aussi à sa réflexion, tandis que je m'assois sur l'un des fauteuils, le  corps dans sa direction. Mettre les choses au point et à plat ne seraient pas facile, mais il le fallait, malgré la fatigue, malgré son caractère de cochon, je savais que je n'aurais pas le courage de gérer ça après le travail demain : aurais-je seulement envie de rentrer ?

« Il faudrait que l'on s'accorde vis-à-vis de nos horaires également. Ca t'arrive de travailler de nuit ? »

La question était légitime. Je ne connaissais rien de lui, de son travail, de sa famille.


HRP : Je ne trouve pas de code cool, ça sera nature  Friday Night Smackdown 1478779267
Ume Hinrich
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Mar 26 Mar 2024, 21:57


09.11.2114 — Tokyo — Duplex Hinrich — à la douche !


Il y a un bourdonnement de fond alors que je finis d'écrire ces dernières lignes à Tomoko, alors trop concentré sur ce message à personne que par les paroles d'une vivante qui ne devrait même pas être ici. Me grattant machinalement la base du cou, se décale le regard vers elle sans pour autant la regarder vraiment. Du coin de mon champ de vision, elle est toute aussi floue que le bourdonnement qu'elle émet. Je referme alors le carnet, en ayant terminé avec ma correspondance à sens unique. C'est le moment de passer aux choses sérieuses et désagréables, et en même temps je l'ai un peu cherché à vouloir quitter cette cellule de ses morts. D'un air las, je mâche ma réponse, la pense mais rien de bien subtil me vient à l'esprit. Je n'ai que des mots brutaux qui me viennent à l'esprit, l'irrépressible envie de la maudire, elle toute sa putain de famille. Avec un grognement, je parviens à contenir les injures et fait rouler ma tête pour étirer mon cou.

"Je suis un grand garçon, je peux m'occuper de mes affaires sans avoir besoin de ton aide."

Un souffle las s'échappe et le silence retombe. Je me tourne vers la grande baie vitrée qui donne sur l'océan, derrière les immeubles innombrables. Au moins la pièce est lumineuse, bien que le reste soit assez impersonnel, comme tout logement avec ses premiers habitants. Un frisson me parcourt l'échine, car cette sensation, je l'ai déjà eue. Redécouvrir un lieu de vie, se sentir nostalgique de l'ancien? Une présence inconnue dans la même pièce. Déjà vu. Cet endroit, il manque de la chaleur que peut y apporter un résident, vide depuis trois semaines de ses habitants, de son habitante principale. Ce n'était pas comme si j'avais déjà posé un pieds ici, je ne connais même pas le quartier. Qu'est-ce que je vais devenir ici ?

"Ouais ouais... J'les connais par coeur, pas besoin de me les faire réciter comme des psaumes ou des maximes universelles."

Tout ça je connais, et je peux même m'avancer en affirmant que ces obligations, je les ai plus pratiquées qu'elles. Sans compter que ce sont des choses que l'on nous martèle dès l'enfance pour nous les imprimer de manière indélébile dans la mémoire. Elle ne les oubliera pas, et moi non plus, il n'y a pas de crainte à avoir là-dessus. En fait, c'est typiquement une phrase de personne qui n'a jamais été mariée et qui n'a pas conscience du pouvoir de la propagande dès l'enfance. Avec Tomo-chan, même si c'était dur par ma faute, on a très vite fait tout cela de manière automatique. Arpès un long soupire, me voilà en train de prendre une première décision pour notre duo.

"Eh bien allons chercher de la graille. Ca nous fera une activité comme ça."

Et à ces mots je gravis de nouveau les marches jusqu'à la chambre pour chercher des chaussures dans mes cartons. Je ne désire qu'une chose : une paire confortable pour compenser le fait que j'ai porté des chaussures de travail pendant les trois semaines de cellule. Une paire en toile, c'est exactement ce qu'il me faut ! Je les enfiles comme des chaussons et retourne vite en bas, non pas que je suis pressé de faire mes courses avec l'autre, mais parce que j'ai la dalle et que ce long séjour en cellule m'a très certainement fait perdre du poids. Quelle saleté. Une fois devant l'entrée je me mets à poireauter.

"Magne-toi, j'ai la dalle, putain."


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Impoli. Brute. Dégénéré mental. Je vais trop loin dans ma réflexion...mais il faut dire qu'il ne m'aide pas à penser autrement. Il joue les goujats et il est incapable de répondre à mes questions ou juste de me répondre comme une personne normale. Est-il normal seulement ? Suis-je marié à une bête plus qu'un homme ? Je me demande, même si un animal serait plus engageant que lui, j'en étais certaine. Deuxième fois que j'avais cette réflexion depuis la prison ou peut-être la troisième ? En tout cas, plus que l'on devrait avoir d'une personne dont on ne connait rien.

Mais je me sens mieux. Même s'il est là et qu'il me met dans l'inconfort, car lui parler en est un, je ne suis plus entre quatre murs crasseux et froids, je suis dans une maison qui n'est pas encore tout à fait la mienne, mais que je connais un peu. J'ai des vêtements propres et c'est bien quelque chose de moelleux sur lequel mes fesses reposent. Et plus que tout, je sais que demain je serais littéralement dans un endroit que je connais : mon travail.

Mais la réflexion enfin intelligente de l'ours qui habite avec moi me sort de mes pensées. Je n'ai d'ailleurs pas le droit d'avoir un moment pour moi, contrairement à lui. La fatigue mentale est là, mais comme dit précédemment, je suis déjà plus à l'aise et ça joue sur tout le reste. Le voyant monter, je vais chercher une paire de chaussure également, ma veste qui était toujours accroché au porte manteau de l'entrée est enfilé mais je fixe mon téléphone qui charge, voyant une réponse de Will. Je n'ai pas le temps de lui répondre pour le moment que l'autre râle déjà. William attendra, malheureusement.

« Tu as été patient pendant plus de trois semaines, je m'étonne que tu ne sois pas capable d'attendre 30 secondes de plus. »

Je n'ai pas envie d'être désagréable, à dire vrai, je sais que pour lui mes mots lui coulent dessus, ce qui n'est pas le cas inverse, mais il faut dire qu'il fait sacrément la girouette. Quoi qu'il en soit, il n'a pas de mauvais goût vestimentaire, ça me rassure, tandis que l'on sort et que je lui montre du doigt par où aller pour rejoindre le konbini le plus proche. Contrairement à lui, j'ai déjà fait un tour des lieux. Le trajet se fait dans le silence, jusqu'à l'arrivée dans la boutique.

« Que veux-tu manger ? Et tu sais cuisiner ? » La question est légitime, il a l'air d'être très à l'aise en tout cas, de ce que je vois, à arpenter les rayons. « Tu vas au travail demain je suppose, tu veux qu'on prépare le repas du midi en avance ? »

J'ai l'impression d'être con à lui poser toutes ses questions, parce que je m'attends à un raz de marée, qu'il me réponde ou me parle mal. Je crois même qu'un silence serait mal venu. En fait je n'en sais rien, j'ai l'impression de marcher sur des œufs alors que tout ce que je demande c'est juste qu'on fasse le minimum pour qu'on vive bien à deux...jusqu'à ce que la machine se rende compte qu'il y a erreur sur les numéros...

« J'ai remarqué que tu... » Je me rends compte que ce que je vais dire est gênant, car je l'ai quand même très bien vu sortir de la douche...mais je suis lancée, tant pis. « Tu es très musclé...tu tiens un régime spécifique pour ça ? »

Je suis intéressée, savoir s'il serait du genre à prendre encore de la masse, déjà qu'il était assez impressionnant et à la fois, je ne sais pas pourquoi je tiens un tel discours. Rester dans le silence ne me mettrait pas mal à l'aise mais la base de la communication, entre être humain, c'était primordial.

« Oh et je paye pour ses courses ci, on verra après comment on se réparti tout ça ? »
Ume Hinrich
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Kirk J. Hinrich
Jeu 09 Mai 2024, 13:47


09.11.2114 — Tokyo — Duplex Hinrich — à la douche !


J'suis pressé, et c'est bien parce que j'ai fini par sortir de ce taudis. On mange mal, on dort mal, alors j'ai faim. Et puis je fais ce que je veux, merde ! L'autre elle peut peut-être attendre, mais ce n'est pas elle qui va faire à manger, je le sens. Ca a toujours été le cas avec ma défunte Tomoko, alors je ne vois pas pourquoi cela changerait. De toute manière je ne laisse personne approcher de la cuisine, surtout si c'est pour y mettre un désordre digne d'un bordel des fin fonds de Tokyo. Comment je peux avoir cette référence ? Joker ! Ce n'est pas le moment; il y a un frigo à remplir et ça ne va pas se faire tout seul. Comme c'est elle qui connait les environs, je la laisse me guider, même si elle met des plombes à bouger son fiak ! Avance putain ! J'aurais pu y arriver en deux fois moins de temps à son Konbini.

Une fois à l'intérieur, c'est moi qui prend la barre pour naviguer dans les rayons. Avec les grands segments, je comble rapidement les distance et remplis le sac de provisions en pensant à mes recettes. J'ai tout en tête pour aujourd'hui, demain et quelques autres jours. Il va falloir très certainement faire des courses d'appoint à un moment dans la semaine, mais pour le moment c'est suffisant pour ce que je veux préparer pour les prochains jours. Tout y passe : le poisson, la viande, les légumes, les épices etc.

"Ouais d'ailleurs on va vite fait mettre quelque chose au point : c'est moi qui fait à manger. La cuisine, c'est, ça a toujours été et ça le restera, mon territoire. Personne ne touche aux ustensiles, c'est moi qui les entretiens. Compris ? Je lui dis en la dévisageant de toute ma hauteur. Dis-moi plutôt ce que tu veux manger, j'ai déjà pris ce que je voulais. Et les repas du midi seront toujours prêts en avance le soir ou le matin. Question d'habitude. Je ne pars jamais au boulot sans mon bentō."

La force de l'habitude. Ca fait des années que je marche comme ça, je ne vais pas changer pour une espèce de remplaçante moins bien que ma vrai femme. Pour la suite, je la laisse me dicter ses envies de bouffe et je prends les ingrédients en conséquence quand je connais la recette, et suis les indications d'Ume quand ce n'est pas le cas. Certains plats ne me conviennent pas trop mais je vais faire avec. Je me ferai des collations supplémentaires pour continuer à suivre mon régime. Et en parlant de ça...

"Je mange ce que je veux en grandes quantités. C'est ça mon régime. Après c'est du sport et le boulot. Voilà, pas besoin d'épiloguer."

Elle est louche à balles, sa question ! Qui demande une chose pareille à quelqu'un qu'on vient de rencontrer ? Ce serait comme dire "J'ai remarqué que t'étais gros, tu te baffres gros porc ?!?" En tout cas, c'est ce que j'entends quand elle me pose cette question, et ça ne me plait pas, à tel point que je sens comme une veine palpiter sur mon front. J'ai pas envie de me battre davantage alors je la laisse payer. Mais avant, je bave sur quelques poissons que j'achète pour ce soir. J'attends surtout d'aller au marché pour prendre des produits frais et de bonne qualité, parce que là c'est moyennement convainquant, et ça me sert surtout de substitut en attendant mieux.

Nous passons en caisse, je la laisse payer et aussitôt tout rangé dans les sacs je fonce vers l'appartement. J'ai vu le chemin, donc je ne perds plus de temps désormais. Si l'autre casse pieds n'arrive pas à me suivre, c'est sont problème, pas le mien. Il faut encore tout ranger et surtout faire à manger car je meurs de faim !

Je ne perds pas de temps, je monte les escaliers quatre à quatre ouvre la porte avec une délicatesse proboscidienne et je me précipite dans la cuisine. Je range ce dont je n'ai pas besoin, garde mes ingrédients sur l'îlot central et sort les ustensiles de cuisine. Ils sont beaux, neufs et rutilants. J'aime ça ! Juste le temps de les prendre en main ainsi que la plaque de cuisson et on est parti. Je plonge dans la préparation du repas et j'en oublie même le fait que j'ai possiblement laissé quelqu'un loin derrière. Elle connait le chemin de toute manière, je ne suis pas sa mère ni son époux.


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